sábado, 4 de febrero de 2012
BRUGES-LA-MORTE
BRUGES-LA-MORTE, DE GEORGES RODENBACH
Je ne suis pas sûr quel est le moment où j' ai pus entendre parler de ce grand auteur belge du XIX siècle. Mais un récent voyage en Belgique et l'amitié d'un anversois qui m'avait invité à visiter la Venise du Nord, comme on connait aussi la ville de Bruges, avait aidé ma mémoire a renouveller les souvenirs de lointains voyages escolaires parmi les rues et les divers canaux de cette petite ville médiévale. Sûrement qu' un auteur espagnol romantique et peut-être Emile Zola, avaient impulsé mon souhait de lire ce livre qui dévenait un mystère pour moi et aussi l'enchantement de l'inconnu.
Et vraiment la lecture de ce roman, en petit format et en édition actuelle, mais avec des brillants commentaires et des aides supplementaires sur l' auteur, la ville et l'époque, édition de GF Flammarion, m' ont permis me submerger dans la térrifiante et belle histoire du veuf Hughes Viane et le sortilege exercé par la même ville de Bruges.
C'est parmis les dalles, les pignons des maisons, les canaux, l'eau stagnante, les église et le béguinage, comme le silence des petites rues de Bruges, que Hughes Viane, sa servante Barbe et après sa maîtresse Jane Scott comme le souvenir toujours présent de son prémier amour mort, auquel Hughes s'attache et s'encorde, s'enchaîne avec la chevelure de la tresse mise sur le piano, à l'intérieur d' un verre mais à la vue et près de ses permanents soins, comme si de la fameuse Chasse se traita, exposée avec le même soin et en ressemblance des tombeaux funéraires et les mausolées de Marie de Bourgogne et son père Charles le Téméraire
Hughes retourne a Bruges après son beuvage pour trouver la paix, le silence et le pourparler avec l'esprit de sa femme morte, entre la grisaille de la ville, étant donné qu'il n' est pas capable de se suicider. Tout les soirs il sortira promener son corps et ses souvenirs, dépuis sa maison au quai des Rosaires, jusqu'un jour où il croit trouver devant lui sa femme en corps présent et vivante. Il se trouvera face à Jane Scott, une actrice qui marche vers le théâtre et qui ressemble à son epouse. Il la suivra et términera pour la convertir en sa maîtresse mais loin de son foyer dans le Quai des Rosaires.
Néanmoins la petite ville connait peu à peu les aventures du veuf modelique et à la Toussaint, une soeur du beguinage famille de Barbe, mettra au courant de ce qui est connu de tout le monde, et partout dans la Ville, les rencontres sécretes entre l'actrice et le veuf.
Le jour de la fête du Saint-Sang, au début du primptemps, quand le mois de Mai tapisse les jardins, les champs et les lieux proches de Minerwater ou le lac de l'amour, entre les cignes et le vol insouciant des moineaux, Jane convainc Hughes pour passer chez-lui la journée de fête en absence de Barbe.
De nouveau, dans ce chapître, proche à la fin du roman, la belle description de la parade réligieuse, comme dans d'autres passages des monuments de Bruges, comme l'éternelle sonnerie des diverses cloches des églises et des nombreux couvents, mettront la note édifiante d' un des plus beaux romans qu'on puisse lire, acompagné dépuis le prémier jour de sa publication, des photos avec les moyens de l'époque et tout le sentiment de tristesse et solitude que dépare chacun des paragraphes du livre comme les images des differents endroits de la Ville.
Au moment d'une discussion et quand la procession du Saint-Sang est achevée, Jane qui a été empéchée de se montrer dérriere les fenêtres de la maison de son amant, décide se marcher au même moment qu'elle découvre la tresse gardée avec soin par Hughes. La détresse de celui-ci pour essayer d'éviter que Jane ne souille pas ce qui était sacré pour lui et la constation que Jane ne pouvait pas être jamais comme son épouse, terminera par la tuer avec la même chevelure autant d'années vénerée par Viane.
Dans ce roman, comme parmi les lettres de ce flamand qu' ètait Georges Rodenbach, se trouve la délicate couture ou la belle "dentelle" entretissée par l'esprit du plat pays et une culture réligieuse que nous connûmes les espagnols et qui nous a ressemblé tant, quand les grands peintres flamands décoraient les pallais espagnols et notre commerce et mème nos gouverneurs ténaient son siège en Flandre, tout cela maintenat avec le bel emploi de la langue francaise. C'est très beau constater la poésie d'un flamand employant avec maîtrise le langage en francais et avec la grande attraction exercée sur lui par la ville de Bruges et ses réliques comme sa tendre histoire qui dort dépuis que la mer abandonna ses lieux.
C'est donc un grand cadeau que mes amis belges ont pu me faire, étant donné que la lecture de se roman m'a permis me retrouver avec mes sentiments d'avant et la langue de mes prémiers travaux litéraires in-memomoria
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