Azana et l’ambassadeur
espagnol à Bruxelles en 1937
Dire que possiblement monsieur
Manuel Azana Díaz, le second président de la II République espagnole, non
seulement a été une des personnes le
plus inteligentes du vingtième siècle et surtout auprès de qui la République espagnole
tourna, ne sérait pas la plus importante observation sur ce personnage litéraire et politicie; l’autre question c’est son grand amour pour la
France et le grande maîtrise qu’il avait de la langue francaise, comme sa
grande connaissance de son histoire et de son régime militaire.
Mais c’est dans ses mémoires
et surtout dans son cahier, éccrit à
Valence, appelé La Pobleta de 1937, qu’une conversation avec l’ambassadeur qui
avait été à Bruxelles et qui allait à Paris, l’avocat madrilene Manuel Ossorio
Gallardo, parlant de la situation politique en Belgique qui m’ont frappé, dans
le sens que pour l’ambassadeur, certains
dirigeants socialistes belges, comme Camille Huysmans (Bilzen 1871-Anvers
1968), Vandervelde (Ixelles 1866-1938), Louis Brouckère (Roulers 1870-Bruxelles
1951), étaient d’accord avec le Front Populaire espagnol, c’est à dire avec les
républicains et contre les rebelles de Franco, et que Paul-Henri Spaak
(Schaerbeck 1889-Braine
lAlleud 1972), socialiste mais plus proche des germanophiles, la personne qui
après la Seconde guerre mondiale, sera un des plus importants déclencheurs pour la construction de l’union
européenne, qui aboutira avec la
signature à Rome.
De l’autre côté, les
catholiques, comme Paul Van Zeeland (Soignies 1893-1973), ou le même Roi Léopold
III (Bruxelles 1901-Woluwe-Saint Lambert 1983), d’après Ossorio, proches à
Franco et contraires aux républicains espagnols, comme aussi non loin des idées
nazies. Extremes dans le cas de Léon Degrelle (Bouillon 1906-Malaga 1994) et
qui lutera dans une compagnie des
wallons au côté des allemands, dans le
front de l’Est avec la même “Division azul” des volontaires fascistes
espagnoles.
Dans ce tableau de luttes
entre les partits ouvriers et en face les régimes des partits chrétiens,
l’assasinat de l’ambassadeur belge à Madrid, l’aristocrate Jacques de
Borchgrave (Ixelles 1902-Fuencarral 1936), par les Milices populaires ou les
Brigades Internationales, aujourd’hui encore sans savoir clairement qui fût le
vrai exécuteur et si il passait aussi information aux rebelles, comme la gauche
de Largo caballero voulait y croire, n’allait pas aider à l’appui de la classe
politique belge pour les républicains espagnols, et contrairement, se pencher
vers Franco.
La rénonce de Vandervelde pour
cet exécrable assasinat, et l’entrée au pouvoir de Van Zeeland, terminera pour
incliner la balance pour les rebelles et contre la République d’Azana.
Comme anecdote, Ossorio
racontera a Azana, avant d’abandonner son poste à Bruxelles et marcher comme ambassadeur à
Paris, que pour se reconcilier avec l’opinion publique belge et connaisseur de la
sympathie pour le cardinal Mercier (Braine-l’Alleud 1851-Bruxelles 1926) lors
de son anniversaire, il envoya à son tombeau une couronne de fleurs avec
l’inscription: “L’ambassadeur d’Espagne au réputé belge cardinal Mercier”. Deux prêtres avaient mis très bien en place la
couronne de fleurs, tandis que dans un journal catholique de l’époque disait: “l’ambassadeur
rouge a eu l’osadie d’envoyer une couronne, le cardinal Van….(je ne sais pas
combien) ha ordonné couper l’inscription…”
Une autre anecdote c’est quand
il invita dîner à Van Zeeland et celui-ci lui dira que c’était pour lui impossible,
étant donné qu’il devait préparer les élections et qu’il serait fort fatigué et
après quelques jours, les journeaux , montraient a Van Zeeland dîner dans une
autre ambassade.
Encore sa grande admiration
pour le cardinal Mercier et comme catholique, le passage de Monsieur Ossorio à
Bruxelles comme ambassadeur de la IIe. République Espagnole, ne fût pas dans le
meileur moment.
Que dire maintenant, au siècle XXI, quand l’Espagne est une démocratie au même niveau et aussi respectable que la belge, que un fugitif de la justice espagnole, ou bien des assasins de la bande térroriste ETA, puissent être acceuillis en Belgique ou bien recevoir l’appui des partits flamands proches aux idées nazis, comme est le cas du partit N-VA. C’est difficile à comprendre.
Hier comme aujourd’hui, peut-être sans le vouloir tout à fait, la proximité entre belges et espagnols, loin de notre passé commun lors de notre ancienne histoire avec Charles Quint ou Philippe II, est plus proche et plus chaleureuse que l’histoire des déssacords, peut-être au-niveau des hautes sphères ou des dirigeants politiques, judiciaires, les discordes puissent être plus fréquentes, mais entre la population générale l’admiration, l’amitié et le respect mutuel ont été toujours au premier niveau, hier comme aujourd’hui.



No hay comentarios:
Publicar un comentario