LE MONDE DE SIMENON
Dans le Monde de Simenon, publié
par l´éditorial Le Monde et la présentation de Pierre Assouline, nous nous
retrouvons avec un des maîtres de la littérature francaise dans le domaine de
detectives et, surtout, avec trois de très intéressants romans comme Le Petit
Homme d’Arkhangelsk, Maigret à Vichy et Maigret et Monsieur Charles.
Dans chacun de ses trois livres,
ce qui prédomine c’est la solitude des principaux personnages, même leur
détresse et aussi, un point de respect pour les criminels, qui seront montrés
par ce réputé auteur liègois, donc francophone et belge, comme acharnés par une
faute qu’ils n’auraient jamais souhaité perpétrer, mais qui finalement termine pour les enchaîner dans le gouffre des
soupcons et, ce qui est pire, être coupables d’avoir commis un crime ou de l’avoir
incité.
Dans le Petit Homme d’Arkhangelsk
c’est l’histoire d’un pauvre homme, Jonas Milk, venu à Bourges, bouquiniste à
la Place du Marché, et né en Russie, encore qu’arrrivé en France tout petit,
qui est une bonne personne, fort maladroit dans le ménage de sa femme, la belle
Gina, et pas doué d’un grand sex- appeal
pour les femmes, ailleurs que Gina est dépuis son ado, une cocotte bien connue de tous ceux du marché
avec lequels elle avait couché et encore marriée, bien de fois, sous
differrents mensonges, partait quelques heures pour jouir de nouvelles
conquêtes.
Un jour sa disparition plus
prolongée et le soin que son mari ténait a que personne puisse douter de qu’elle
était allée visiter une amie, términera pour condamner Jonas de l’absence et
doutes sur le sort de Gina.
Jonas qui a ce moment se voit détesté
par ses voisins de toute la vie, en le montrant coupable d’avoir mal géré son
ménage et de l’absence de Gina, est montré comme coupable, raison pour
laquelle, dans la cour de sa maison, il se pendra, au moment où l’inspecteur se
rendra compte de l’innocence de Jonas et de l’amour qu’il ressentait, en
silence, pour Gina et sans lui faire des reproches pour sa conduite dépravée.
Avec Maigret à Vichy, nous sommes
face à l’inspecteur divisionnaire parisien qui, par son ami médecin Monsieur Pardon,
est envoyé à Vichy pour prende un mérité repos, en compagnie de sa femme, et en
prenant les eaux des differentes souches, et dans son contumace observation se
rendra compte d’une dame fort distinguée, connue comme la dame au lilas, par sa
tenue, madame Lange, qui sera trouvée étranglée, sans que rien lui soit volé. Peu
à peu, tirant de la ficelle et avec l’apparition d’une soeur dix ans plus jeune,
Francine Lange, Maigret avec le
detective de Clermont-Ferrand, le responsable de la región, trouvera le vrai
coupable, un Richard bien marrié, et qui avait été escroqué par les deux soeurs
sur le compte d’un petit fils qui était décedé à deux ans, quand c’est durant
quince ans qu’il payait des grandes sommes à Hélene Lange, soi-disant destinées
à son fils bastard, ce que accidetenllement, à Vichy, il avait su ce n’était
pas vrai.
Un naif riche homme d’affaires
qui était tombé par hazard sur deux orphelines que par l’accouchement de
Francine, fût objet de deux escrocs, qui la petite à la Rochelle et l’ainée à
Vichy, avaient sû se donner la grande vie sur le dos de Monsiweur Pélardeau.
Et finalement, Maigret et
Monsieur Charles, c’est la vie d’un notaire enfantin qui occupe sa vie hors du
bureau derrière d’entraineuses de cabarets, sous le surnom de Monsieur Charles,
quand son vrai nom est Sabim-Levesque, marié avec celle du sobriquet Kika, qui
après un mois de disparition est trouvé son cadavre flottant sur la Seine. Une fois
encore, Georges Simenon, avec la grande trouvaille de l’inspecteur Maigret,
nous montrera pas à pas deux vies cassées dépuis même le mariage et une guerre
sourde dans le couple, avec des provenances culturelles et des prétentions dans
chacun fáciles d’aboutir à une rélation de dispute et rejet permanent, qui
finit par un assasinat et une veuve qui terminera ses jours en prison pour
ordonner l’assasinat de son mari, le riche notaire frivole.
Belles histoires que Georges Simenon
sait parfaitement déployer, de manière que le lecteur n’arrive pas à connaître
le denouement que lorsque le dernier châpitre soit arrivé et sans que dans son
parcours les pistes soient vraiment visibles, encore que assasin et victime
sont vus par accident comme deux pauvres marionettes du destin des hommes et,
pourtant comme lecon finale, déchargés d’une culpabilité extreme.
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